L’idée de créer une fédération fonctionnelle capable d’aider à la « recitoyennisation » est la conséquence constatée par les membres fondateurs de la Fédération Française de Citoyenneté de la perte de nos libertés fondamentales due à un dysfonctionnement éthique des instances de représentation nationale.

A l’article 6 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, il est écrit : « La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents ».

Force est de constater que 233 ans plus tard, il n’existe aucun outil permettant de recueillir et de connaître, avant de statuer sur tous textes de loi, ce qu’est la « volonté générale ». Il est donc impossible de juger de la vertu des lois et de leur légitimité. C’est ce constat qui nous a poussés à constituer cette Fédération Française de Citoyenneté. Il appartient aux citoyens de se mobiliser et de créer leur propre outil permettant de recueillir l’expression de leur volonté commune.

Puisque le rôle que nous nous sommes assignés est de récolter, grâce à des outils de démocratie continue, l’expression de la volonté commune, encore faut-il pouvoir en organiser la récolte de façon citoyenne et d’en analyser le contenu afin de pouvoir le transmettre à ceux qui élaborent la loi – ce qui nous permettra d’interpeller de façon légitime la représentation nationale qui est l’organe qui vote les lois. Nous sommes donc contraints d’aller chercher cette expression de la volonté commune là où elle se trouve, c’est-à-dire partout sur le territoire, et de nous organiser en calquant notre organisation sur le découpage législatif en menant un travail utile à la réflexion qui précède le travail législatif mené par les deux Chambres si nous voulons voir nos représentants éclairés dans leurs décisions par l’expression de la volonté commune. Cette fédération n’a donc pas pour objet la polémique mais le rééquilibrage entre le « représentant » et le « représenté » en apportant ce qui aujourd’hui manque au débat législatif : la connaissance de la volonté commune.

L’objet de la Fédération Française de Citoyenneté est donc de mettre en place et d’organiser des outils de captation et d’analyse de la volonté commune, et d’oeuvrer ainsi à rééquilibrer la balance du pouvoir législatif entre « représentés » et « représentants ».

Statuts de la Fédération Française de Citoyenneté : https://drive.google.com/file/d/1Z1Q3xFTjEM63UpKbEjNBZkvF5GaReNwy/view?usp=sharing

Règlement intérieur de la Fédération Française de Citoyenneté : https://drive.google.com/file/d/1Z1Q3xFTjEM63UpKbEjNBZkvF5GaReNwy/view?usp=sharing